Grande Mess / Le Sacre du sucre

Clémence Baubant / Lēnablou

« Grande Mess » et « Le Sacre du sucre » célèbrent une même envie de beauté, de profondeur et de jubilation, pour deux chorégraphes femmes qui questionnent le geste, reliant présent, histoire et mythologie !

Date(s)
Jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2024 à 19h30
Lieu(x)
Salle de spectacle
Tarif(s)
1 place au tarif A pour les 2 spectacles : plein 20€ / réduit 15€ / demi-tarif 10€
Durée
Grande Mess : 30 minutes, Le Sacre du sucre : 1h
Réserver

Du carnaval de Guadeloupe au geste libre d’une chorégraphe caribéenne de la première heure, deux femmes questionnent le geste qui relie le présent, l’histoire et la mythologie. Deux souffles, deux générations et une même envie de beauté, de profondeur, de jubilation.

Dans l’univers antillais, Grand Mess ne désigne pas un culte chrétien. Clémence Baubant nous amène vers la face cachée du déboulé, le carnaval de la Guadeloupe, à partir de rencontres avec les participant·es de cette marche dansée et codifiée. Dans un univers sonore renouvelé, trois femmes revisitent le rapport intime du corps à la marche et aux rythmes, où surgissent des reflets acoustiques de la procession. Sur le plateau, le geste dansé en trio relie les temps immémoriaux à la culture pop et aux figures mythologiques ou historiques, telles Ladjablès ou la Mûlatresse Solitude, immortalisée par André Schwarz-Bart.

La seconde proposition de la soirée, Le Sacre du sucre, semble d’abord évoquer les plantations et donc l’esclavage. Sauf que Lēnablou cultive un dialogue entre corps dansant et corps sonore – elle partage le plateau avec deux musiciens – qui ne vient « revendiquer ou dénoncer quoi que ce soit ». Ayant fait carrière aux États-Unis et en Amérique latine en retraçant l’intelligence corporelle de la danse Gwoka, Lēnablou - figure incontournable de la danse contemporaine en Guadeloupe trop rarement invitée sur les plateaux européens - tire de la tradition une danse pure et dégagée, libérant la vérité universelle d’une femme qui n’a plus rien à prouver.

ATELIER TECHNI'KA avec Lēnablou autour de la pratique de la danse Gwoka et de ses influences contemporaines.
Mardi 8 octobre 2024 de 10h à 13h / Studio de Flore / Tout public
Billet atelier + spectacle : 20 € à 30 €
Réservez en cliquant ici !
Considéré comme un outillage pour la création contemporaine, le développement de la théorie du Bigidi et de l’esthétique du désordre, le Techni'ka fait dans cette masterclass l'objet d'un apprentissage théorique et se pratique dans une approche sensible du Bigidi, où les participant·es sont amené·es à s'impliquer dans un processus de création. 

RENCONTRE SUR LE GWOKA avec Lēnablou , Chantal Loïal, Max Diakok et Kalil Bat
Samedi 12 octobre 2024 à 19h / Hors les murs : Théâtre 13 / Bibliothèque / Tout public
Entrée libre
En partenariat avec le Théâtre 13

En partenariat avec le festival du Mois Kréyol

Accessible aux personnes malentendantes

Clémence Baubant

Nourrie par des origines caribéennes, Clémence Baubant est d'une nature rhizome. Elle cultive un goût pour la métamorphose, les objets protéiformes, le déséquilibre, les points de bascules, l'insaisissable. Tissant une obsession pour les questions de mémoire, de trace et de transmission, elle pose sa réflexion sur le sujet de l'identité, comme endroit de friction et de porosité entre les corps. Formée en danse classique et en danse contemporaine au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, elle complète sa pratique au Centre Off Jazz de Nice (2003 -2005), au Alvin Ailey Dance Center de New York (2011) et au PARTS en Belgique (2013). Titulaire d'un Diplôme d’État de professeur de danse, obtenu à l'ISDAT de Toulouse en 200, elle s’investit ensuite dans une Licence en Sciences du Langage à l’Université Toulouse II - Jean Jaurès. Elle est interprète entre 2008 et 2012, pour des compagnies d'arts de rue (danse-théâtre) et expérimente des dispositifs performatifs en collaboration avec le collectif MIX’ART MYRYS (Scène performative Toulouse). En 2011, elle développe son propre travail d‘auteure ancrée dans une recherche sur le dialogue entre la danse et la musique. De son expérience des techniques jazz, elle garde la question du rythme au centre de ses investigations. Elle crée des formes composites mettant en jeu le corps, la voix et les percussions corporelles. Envisageant la danse dans une dimension fonctionnelle et sociale, elle œuvre pour faire émerger des espaces de perméabilité entre les artistes et les publics : créations participatives, ateliers, conférences dansées, expériences immersives. Elle compose indifféremment pour les théâtres et pour l’in situ. En 2019, elle est chorégraphe lauréate du dispositif "Prototype VI" à l'Abbaye de Royaumont. Dans le cadre de ce dispositif, elle rencontre les chorégraphes Hervé Robbes, Jean Christophe Paré, Béatrice Massin et Michel Kéléménis. Depuis 2021, elle est artiste associée au Laboratoire de Recherche LLA créatis (Lettre langue et Arts) de l'Université Toulouse II. En juin 2022, elle fait partie des finalistes du concours chorégraphique Danse Elargie qui a réuni 18 créations internationales, sur le plateau du Théâtre de la Ville - Espace Cardin à Paris. Actuellement, elle est interprète pour les chorégraphes Mathilde Rance (Ile-de-France) et Gilda Steelbak (Suède). Elle est artiste associée au Laboratoire de recherche LLA - CREATIS de l'Université Toulouse Jean Jaurès et formatrice en dramaturgie de la danse dans le cadre du Master Arts du spectacle de l'université Jean Jaurès de Toulouse.

Lēnablou

Lēnablou est pétrie par la danse depuis l'âge de six ans. Elle découvre le métier de danseuse interprète aux côtés de Jacqueline Cachemire et Jean Nanga et renouvelle cette expérience avec d’autres chorégraphes : Quentin Rouiller, Jean-Jacques Vidal ; des metteurs en scène : Claude Moreau, Gerty Dambury et des musiciens : Luther François, Jacques Marie-Bass, Charly Chomereau-Lamotte... Dès ses débuts, Lēnablou côtoie les plus grands dont Bruce Taylor, Carolyn Carlson, Walter Nicks, Alvin Mac Duffy, Anna Czajun, Dominique Bagouet, Alphonse Thiérou, Carlotta Ikéda, Joe Alégado, FreyFaust, entre autres. Tout au long de sa carrière de danseuse et chorégraphe, elle entame de nombreuses collaborations artistiques : Maurice Béjart (Suisse), Germaine Acogny (Sénégal), Haruko Nara (Japon), Gino Sitson (États-Unis), Jacques Schwarzt-Bart (Guadeloupe), Bernadot Montet (France), James Carles (France/Cameroun), Jeanguy Saintus (Haïti), Rui Moreira (Brésil), etc.

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